Chères lectrices, chers lecteurs,
La “fin de l’histoire” n’en était finalement pas une. Non seulement les conflits n’ont pas cessé
après la guerre froide, la victoire du camp occidental n’a pas signé le triomphe escompté de la
démocratie libérale. Plus qu’il y a trente ans, ce modèle est contesté, attaqué et affilié à un Nord
surreprésenté dans les affaires internationales.
Dans un monde qui se complexifie, ces différences sont nécessairement exacerbées et
l'augmentation des tensions ne sont que le corollaire prévisible aux différentes crises auxquelles
nous sommes confrontés. Parmi elles, les frictions de plus en plus nombreuses entre Etats,
débridées depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine. Mais aussi, la redistribution
permanente des cartes induite par le changement climatique ainsi que cette nécessaire transition
vers des modes de vie plus durables pour réduire le stress induit par notre société industrielle sur
l’environnement.
Au tournant de cette restructuration permanente de l’ordre international, il est du devoir de la
diplomatie de prévenir et de trouver des solutions à ces contentieux, puissent les Etats encore
trouver la force de le faire et de s’en donner des moyens concrets pour trouver des solutions
durables et justes.
En vous souhaitant une agréable lecture.
Diplomatiquement vôtre,
Charles JEANNE,
Président du Comité Interuniversitaire des Nations Unies de Paris
